Les sciences humaines doivent-elles être transdisciplinaires ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Les sciences humaines doivent-elles être transdisciplinaires ? Si on suppose qu'effectivement les sciences humaines doivent être transdisciplinaires, alors cela implique que les différentes disciplines doivent collaborer et s'entraider pour mieux comprendre les phénomènes humains. Au contraire, si on nie qu'effectivement les sciences humaines doivent être transdisciplinaires, alors cela a pour conséquences que chaque discipline travaillera dans son propre domaine, sans tenir compte des autres disciplines.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, les sciences humaines doivent être transdisciplinaires, puisque cela permettrait une meilleure compréhension des phénomènes humains. Donc, par définition, il semblerait que la réponse évidente au sujet soit positive, car la transdisciplinarité permettrait une approche globale et complète des phénomènes humains. Si à première vue on peut soutenir que les sciences humaines ne doivent pas être transdisciplinaires, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la collaboration entre les différentes disciplines est nécessaire pour une compréhension approfondie des phénomènes humains. En effet, chaque discipline a une approche spécifique et complémentaire des phénomènes humains, et il est important de les combiner pour avoir une vision globale. Paradoxalement, on a alors l'impression que la transdisciplinarité est nécessaire pour une compréhension complète des phénomènes humains.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que les sciences humaines doivent être transdisciplinaires ou bien chaque discipline doit-elle travailler dans son propre domaine ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la transdisciplinarité permet une approche globale et complète des phénomènes humains. Puis nous verrons que la collaboration entre les différentes disciplines est nécessaire pour une compréhension approfondie des phénomènes humains. Enfin, nous nous demanderons si la transdisciplinarité est la solution idéale pour les sciences humaines, ou si chacune des disciplines doit travailler de manière autonome. Pour illustrer ces points, nous prendrons comme exemple la recherche sur le vieillissement, qui nécessite une approche transdisciplinaire pour comprendre les aspects biologiques, psychologiques et sociaux du vieillissement.