Les sciences humaines sont-elles compatibles avec l'affirmation de la liberté ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Les sciences humaines sont-elles compatibles avec l'affirmation de la liberté ? Si on suppose qu'effectivement les sciences humaines sont compatibles avec l'affirmation de la liberté, cela implique que ces sciences sont en mesure de comprendre et d'expliquer les choix et les actions libres des individus. Au contraire, si on nie qu'effectivement les sciences humaines sont compatibles avec l'affirmation de la liberté, cela signifie que ces sciences réduisent les comportements humains à des déterminismes et nient la véritable liberté de l'individu.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, les sciences humaines sont compatibles avec l'affirmation de la liberté. En effet, par définition, les sciences humaines ont pour objectif d'étudier les comportements et les actions des individus, ce qui suppose une reconnaissance de leur liberté. On pourrait soutenir que les sciences humaines permettent de comprendre les motivations et les choix des individus, ce qui est essentiel pour affirmer leur liberté.
Cependant, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent le contraire. Les sciences humaines ont souvent tendance à réduire les comportements humains à des déterminismes sociaux, psychologiques ou biologiques. Par exemple, les théories sociologiques peuvent expliquer les actions des individus par des facteurs structurels tels que la classe sociale ou l'appartenance culturelle, ce qui semble limiter leur liberté. Paradoxalement, cette réduction déterministe peut donner l'impression que la liberté individuelle est niée ou minimisée.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que les sciences humaines sont compatibles avec l'affirmation de la liberté, ou bien est-ce qu'elles tendent à réduire cette liberté à des déterminismes sociaux, psychologiques ou biologiques ?

IV) Annonce du plan :