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Les sciences humaines sont-elles normatives ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Les sciences humaines sont-elles normatives ? Si on suppose qu'effectivement les sciences humaines sont normatives, alors cela implique que ces sciences établissent des normes ou des valeurs à suivre dans le domaine de l'humain. Au contraire, si on nie qu'effectivement les sciences humaines sont normatives, alors cela a pour conséquences que ces sciences se contentent uniquement d'observer et d'analyser les comportements et les phénomènes humains sans établir de critères de jugement ou de normes.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, les sciences humaines sont normatives, puisque leur objectif est de comprendre et d'améliorer la condition humaine en proposant des modèles ou des théories sur la manière dont les individus devraient se comporter ou interagir. Donc, par définition, il semblerait que les sciences humaines aient une dimension normative.
Si à première vue on peut soutenir que les sciences humaines ne sont pas normatives, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que ces sciences influencent les politiques publiques, les normes sociales et les comportements individuels. Paradoxalement, on a alors l'impression que les sciences humaines ont une influence normative malgré elles.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que les sciences humaines sont effectivement normatives ou est-ce que leur dimension normative est une conséquence indirecte de leur étude de l'humain ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que les sciences humaines peuvent effectivement être normatives en analysant comment elles proposent des modèles ou des théories sur la manière dont les individus devraient se comporter. Puis, nous verrons que les sciences humaines peuvent également être perçues comme influençant les normes sociales et les comportements individuels, ce qui renforce leur dimension normative. Enfin,