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Les sciences humaines sont-elles relativistes ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Les sciences humaines sont-elles relativistes ? Si on suppose qu'effectivement les sciences humaines sont relativistes, alors cela implique que les connaissances et vérités qu'elles produisent sont relatives à un contexte culturel, social et historique spécifique. Au contraire, si on nie qu'effectivement les sciences humaines sont relativistes, alors cela a pour conséquences que les connaissances et vérités qu'elles produisent sont universelles et valables pour toutes les cultures et toutes les époques.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, les sciences humaines sont relativistes, puisque leur objet d'étude est l'humain, qui est un être culturellement et socialement construit. Donc, par définition, il semblerait que les connaissances et vérités qu'elles produisent sont relatives à un contexte culturel, social et historique spécifique, et que leur validité dépend de ce contexte. Si à première vue on peut soutenir que les sciences humaines ne sont pas relativistes, car elles cherchent à produire des connaissances universelles et valables pour toutes les cultures et toutes les époques, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les connaissances et vérités produites par les sciences humaines sont influencées par le contexte culturel, social et historique dans lequel elles sont produites. Paradoxalement, on a alors l'impression que les sciences humaines sont à la fois relativistes et non-relativistes.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que les sciences humaines sont relativistes ou bien sont-elles capables de produire des connaissances universelles et valables pour toutes les cultures et toutes les époques ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que les sciences humaines sont influencées par le contexte culturel, social et historique dans lequel elles sont produites. Puis, nous verrons que les sciences humaines cherchent malgré tout à produire des connaissances universelles et valables pour toutes les cultures et toutes les époques. Enfin, nous nous demanderons si les sciences humaines peuvent concilier ces deux aspects en produisant des connaissances à la fois relativistes et universelles. Par exemple, nous pourrions prendre l'exemple de l'anthropologie, qui étudie les cultures humaines dans leur diversité, mais qui cherche également à produire des connaissances universelles sur l'humain en tant qu'être culturel.