Les sciences humaines suffisent-elles à connaître l'être humain ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Les sciences humaines suffisent-elles à connaître l'être humain ? Si on suppose qu'effectivement les sciences humaines, telles que la psychologie, la sociologie et l'anthropologie, fournissent une compréhension exhaustive de l'être humain, alors cela implique que nous pouvons appréhender et expliquer tous les aspects de la nature humaine. Au contraire, si on nie qu'effectivement les sciences humaines suffisent à connaître l'être humain, cela a pour conséquences que d'autres domaines de connaissance, tels que la philosophie, la biologie ou même la littérature, sont nécessaires pour une compréhension complète de l'être humain.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, les sciences humaines suffisent à connaître l'être humain, puisque ces disciplines étudient spécifiquement les comportements, les interactions sociales, les processus cognitifs et les structures culturelles qui façonnent notre existence. Donc, par définition, il semblerait que les sciences humaines fournissent les outils nécessaires pour comprendre l'être humain (réponse évidente au sujet, doxa).
Cependant, si à première vue on peut soutenir que les sciences humaines sont suffisantes pour connaître l'être humain, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que leur approche est limitée et parfois insuffisante pour saisir la complexité de l'être humain. En effet, les sciences humaines peuvent se concentrer sur des aspects spécifiques de l'être humain, mais elles ne peuvent pas toujours rendre compte de la richesse et de la diversité des expériences individuelles. Paradoxalement, on a alors l'impression