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Les succès de la science impliquent-ils la réfutation définitive du scepticisme ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est le suivant : "Les succès de la science impliquent-ils la réfutation définitive du scepticisme ?" Si on suppose qu'effectivement les succès de la science impliquent la réfutation définitive du scepticisme, alors cela implique que la science est capable de fournir des réponses exactes et fiables à toutes les questions posées. Au contraire, si on nie qu'effectivement les succès de la science impliquent la réfutation définitive du scepticisme, alors cela a pour conséquences que la science n'est pas capable de fournir des réponses exactes et fiables à toutes les questions posées.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, les succès de la science impliquent la réfutation définitive du scepticisme, puisque la science a prouvé son efficacité dans de nombreux domaines et a été capable de fournir des réponses précises à des questions qui semblaient insolubles. Donc, par définition, il semblerait que le scepticisme soit infondé et que la science soit capable de fournir des réponses exactes et fiables à toutes les questions posées. Cependant, si à première vue on peut soutenir que les succès de la science impliquent la réfutation définitive du scepticisme, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que le scepticisme est justifié. Paradoxalement, on a alors l'impression que la science ne peut pas répondre à toutes les questions posées et que le scepticisme est une attitude rationnelle.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que les succès de la science impliquent la réfutation définitive du scepticisme ou bien est-ce que le scepticisme est une attitude rationnelle qui doit être prise en compte malgré les succès de la science ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la science a effectivement connu de nombreux succès qui ont permis de répondre à des questions qui semblaient insolubles. Puis, nous verrons que malgré ces succès, le scepticisme reste une attitude rationnelle car la science ne peut pas répondre à toutes les questions posées. Enfin, nous nous demanderons si le scepticisme est une attitude qui doit être encouragée ou si au contraire, il doit être dépassé au nom de la confiance en la science. Par exemple, nous pourrons prendre l'exemple de la théorie de la relativité d'Einstein qui a été initialement accueillie avec scepticisme mais qui s'est finalement avérée être une avancée majeure de la science.