Les valeurs sont-elles une affaire de choix ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Les valeurs sont-elles une affaire de choix ? Si on suppose qu'effectivement les valeurs sont une affaire de choix, alors cela implique que chaque individu a la liberté de déterminer ses propres valeurs en fonction de ses préférences, de son éducation et de son environnement. Au contraire, si on nie qu'effectivement les valeurs sont une affaire de choix, alors cela signifie que les valeurs sont universelles et objectives, indépendantes des préférences individuelles.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, les valeurs sont une affaire de choix, puisque chaque personne peut décider ce qui est important pour elle et agir en conséquence. Donc, par définition, il semblerait que les valeurs soient subjectives et dépendent des préférences individuelles, ce qui serait la réponse évidente au sujet, la doxa.
Si à première vue on peut soutenir que les valeurs ne sont pas une affaire de choix, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que certaines valeurs sont partagées par différentes cultures et sociétés, indépendamment des choix individuels. En effet, des exemples tels que le respect des droits de l'homme, l'égalité ou la justice sont souvent considérés comme des valeurs universelles, transcendant les préférences individuelles. Paradoxalement, on a alors l'impression que certaines valeurs sont imposées ou découvertes plutôt que choisies.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que les valeurs sont une affaire de choix, c'est-à-dire subjectives et dépendantes des préférences individuelles, ou bien sont-elles universelles et objectives, indépendantes des choix individuels ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que les valeurs peuvent être considérées