Les vérités scientifiques sont-elles définitives ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Les vérités scientifiques sont-elles définitives? Si l'on suppose qu'effectivement, la science repose sur des bases solides et des expérimentations rigoureuses [Définition 1], alors cela implique que les découvertes scientifiques sont incontestables et immuables. Au contraire, si l'on nie qu'effectivement, la science est sujette à des révisions constantes en raison de nouvelles découvertes [Définition 2], alors cela a pour conséquences que nos connaissances sont en perpétuelle évolution et peuvent être remises en question.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que les vérités scientifiques sont indiscutables puisque reposant sur des preuves empiriques et des méthodologies rigoureuses [Thèse 1]. Donc, par définition, il semblerait que la science énonce des vérités incontestables [Réponse évidente au sujet, Doxa]. Cependant, à première vue, on peut soutenir que la science est toujours en quête de nouvelles données et de compréhension approfondie [Thèse 2]. Il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que des théories scientifiques autrefois considérées comme vraies sont remises en question à la lumière de nouvelles découvertes [Contredire la réponse évidente, para-doxa]. Paradoxalement, on a alors l'impression que la vérité scientifique est sujette à des révisions constantes.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la science offre des vérités immuables ou bien est-elle un processus en constante évolution, remettant sans cesse en question ses propres certitudes?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira d'examiner en détail les fondements de la méthode scientifique et d'analyser pourquoi certaines découvertes sont considérées comme définitives. Puis, nous verrons que malgré cela, l'histoire des sciences regorge d'exemples où des paradigmes scientifiques ont été révolutionnés par de nouvelles idées et données. Enfin, nous nous demanderons si cette capacité de remise en question permanente est une force ou une faiblesse de la science, en évaluant son impact sur notre compréhension du monde.