Mettre en question les lois, est-ce contester leur autorité ?
I) Presentation du paradoxe et definitions :
Le sujet "Mettre en question les lois, est-ce contester leur autorite ?" nous amene a nous interroger sur la relation entre la remise en cause des lois et la contestation de leur autorite. Si on suppose qu'effectivement mettre en question les lois revient a contester leur autorite, alors cela implique que toute critique ou remise en cause des lois est une forme de contestation de leur autorite. Au contraire, si on nie qu'effectivement mettre en question les lois revient a contester leur autorite, alors cela a pour consequences que la critique des lois peut etre vue comme une simple expression de desaccord sans remettre en cause l'autorite des lois.
II) Enonciation des alternatives et problematisation
Il semble a premiere vue que mettre en question les lois revient effectivement a contester leur autorite. En effet, lorsque l'on remet en cause une loi, on remet en question sa validite ou son application, ce qui peut etre interprete comme une contestation de l'autorite qui l'a etablie. Donc, par definition, il semblerait que mettre en question les lois soit synonyme de contester leur autorite, ce qui correspond a la reponse evidente au sujet, ou la "doxa".
Cependant, si l'on examine de plus pres, il semble pourtant que l'experience montre bien souvent que mettre en question les lois ne necessite pas necessairement une contestation de leur autorite. Paradoxalement, on a alors l'impression que certaines critiques des lois sont motivees par le desir d'ameliorer ou de rendre plus justes ces memes lois, sans remettre en cause leur autorite.
III) Problematique
On pourra alors se demander : est-ce que mettre en question les lois revient reellement a contester leur autorite, ou bien est-ce que cela peut aussi etre une manifestation d'un desir d'amelior