Mon corps m'appartient-il ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de dissertation est : "Mon corps m'appartient-il ?" Si on suppose qu'effectivement, le corps appartient à la personne qui l'habite, alors cela implique que cette personne a le droit de décider ce qu'elle veut en faire. Au contraire, si on nie qu'effectivement le corps appartient à la personne qui l'habite, alors cela a pour conséquences que cette personne ne peut pas décider de ce qu'elle veut faire de son propre corps.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, le corps appartient à la personne qui l'habite, puisque c'est elle qui le contrôle et qui en subit les conséquences. Donc, par définition, il semblerait que la réponse évidente au sujet soit "oui, le corps m'appartient". Si à première vue on peut soutenir que le corps n'appartient pas à la personne qui l'habite, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que cette personne a besoin de contrôler son corps pour se sentir en paix avec elle-même. Paradoxalement, on a alors l'impression que le corps appartient à la personne qui l'habite, mais qu'en même temps il ne lui appartient pas complètement.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le corps appartient vraiment à la personne qui l'habite, ou bien est-ce qu'il y a des limites à ce droit de propriété ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que le corps est un objet de propriété comme un autre. Puis nous verrons que le corps est aussi un objet de contrôle social. Enfin, nous nous demanderons si le corps peut être considéré comme un objet de propriété individuelle ou s'il doit être considéré comme un bien collectif.
Exemple pour la première partie :
Dans un premier temps, il est important de rappeler que le corps est un objet de propriété comme un autre. En effet, tout comme une maison ou une voiture, le corps peut être acheté, vendu, ou même donné. Par exemple, une personne peut décider de vendre une partie de son corps, comme un rein, pour de l'argent. Dans ce cas-là, le corps est considéré comme une propriété individuelle, qui peut être utilisée comme bon lui semble. Cependant, cette vision du corps comme une propriété individuelle soulève des questions éthiques et morales, notamment en ce qui concerne la vente d'organes ou la gestation pour autrui.