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N'avons-nous conscience de notre bonheur que lorsqu'il a disparu ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet "N'avons-nous conscience de notre bonheur que lorsqu'il a disparu ?" soulève un paradoxe. Si on suppose qu'effectivement, nous avons conscience de notre bonheur uniquement lorsque celui-ci a disparu, cela implique que nous ne réalisons pas pleinement notre bonheur lorsqu'il est présent. Au contraire, si on nie cette idée et affirmons que nous avons conscience de notre bonheur même lorsqu'il est présent, cela signifie que nous sommes capables d'apprécier et de reconnaître notre bonheur tout au long de notre vie.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que nous n'avons conscience de notre bonheur que lorsqu'il a disparu, puisque lorsque nous sommes confrontés à la perte de quelque chose de précieux, nous prenons conscience de sa valeur. Donc, par définition, il semblerait que nous ne réalisons pleinement notre bonheur qu'après l'avoir perdu, ce qui correspond à la réponse évidente au sujet.
Cependant, si nous examinons de plus près, il semble pourtant que l'expérience montre souvent que nous sommes également capables de reconnaître et d'apprécier notre bonheur lorsqu'il est présent. Paradoxalement, il arrive que nous ne réalisions pas pleinement notre bonheur tant qu'il est encore présent, mais seulement après l'avoir perdu. Cela soulève donc l'impression que notre conscience du bonheur peut être influencée par sa disparition.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que nous avons conscience de notre bonheur uniquement lorsqu'il a disparu, ou bien sommes-nous capables de le reconnaître et de l'apprécier même lorsqu'il est présent ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il