N'est-il pas paradoxal que l'œuvre d'art soit objet d'échange ?

Bien sûr, je vais suivre la méthode que vous avez fournie pour élaborer une dissertation sur le sujet "N'est-il pas paradoxal que l'œuvre d'art soit objet d'échange ?"
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet qui nous préoccupe aujourd'hui est le paradoxe entourant l'œuvre d'art en tant qu'objet d'échange. Si l'on suppose effectivement que l'art, en tant qu'expression créative unique, incarne la vision personnelle et l'émotion de l'artiste, alors cela implique que sa commercialisation pourrait compromettre son intégrité artistique et sa signification profonde. Au contraire, si l'on nie qu'effectivement l'art est indissociable de l'échange marchand, cela a pour conséquence que l'art ne serait pas accessible au grand public, limitant ainsi sa portée culturelle.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que l'œuvre d'art devrait être préservée de toute transaction commerciale, car elle représente une expérience esthétique authentique et personnelle. Donc, par définition, il semblerait que l'art ne devrait pas être considéré comme une simple marchandise. Si à première vue on peut soutenir que l'art doit rester en dehors du marché, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que l'art est constamment échangé, vendu, et acheté. En effet, des exemples historiques tels que la vente d'œuvres célèbres aux enchères, comme le tableau de Léonard de Vinci, la Joconde, mettent en évidence le fait que l'art est soumis à des échanges commerciaux.
Paradoxalement, on a alors l'impression que l'art, tout en étant une forme d'expression créative pure, est aussi une marchandise hautement prisée et valorisée sur le marché de l'art.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'art doit rester en dehors du commerce pour préserver son authenticité et son sens, ou bien l'art peut-il être considéré comme une marchandise comme une autre sans perdre sa valeur intrinsèque ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous explorerons les raisons pour lesquelles l'art devrait être préservé de toute transaction commerciale, en mettant en avant son caractère unique et sa dimension émotionnelle. Puis, nous verrons que l'art a toujours été lié au commerce, examinant comment cela peut enrichir la culture artistique et favoriser l'accès à l'art pour un plus grand nombre. Enfin, nous nous demanderons si une médiation entre ces deux positions est possible, permettant à l'art de s'épanouir tout en étant soumis à l'échange marchand.