N'y a-t-il de bonheur qu'égocentrique ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est : "N'y a-t-il de bonheur qu'égocentrique ?". Si on suppose qu'effectivement le bonheur ne peut être atteint que par la satisfaction de ses propres désirs et intérêts, alors cela implique que l'altruisme et la bienveillance envers les autres ne sont pas des sources de bonheur. Au contraire, si on nie qu'effectivement le bonheur ne peut être atteint que par la satisfaction de ses propres désirs et intérêts, alors cela a pour conséquences que l'altruisme et la bienveillance envers les autres peuvent être des sources de bonheur.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, il n'y a de bonheur qu'égocentrique, puisque la satisfaction de ses propres désirs et intérêts est la seule chose qui peut nous rendre heureux. Donc, par définition, il semblerait que l'égocentrisme soit la réponse évidente au sujet, la doxa.
Cependant, si à première vue on peut soutenir que l'altruisme et la bienveillance envers les autres sont des sources de bonheur, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que le bonheur n'est pas atteint par la satisfaction de ses propres désirs et intérêts, mais plutôt par le bien-être des autres. Paradoxalement, on a alors l'impression que le bonheur est atteint lorsque l'on se préoccupe davantage du bonheur des autres que de son propre bonheur.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le bonheur ne peut être atteint que par la satisfaction de ses propres désirs et intérêts, ou bien est-ce que le bonheur peut être atteint par le bien-être des autres ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que l'égocentrisme peut effectivement être une source de bonheur, en se basant sur des exemples concrets. Puis, nous verrons que l'altruisme et la bienveillance envers les autres peuvent également être des sources de bonheur, en nous appuyant sur des exemples d'actions bénévoles ou de dons. Enfin, nous nous demanderons si le bonheur ne serait pas plutôt une combinaison de ces deux approches, en montrant que l'équilibre entre l'égocentrisme et l'altruisme peut être une clé pour atteindre le bonheur.