N'y a-t-il de droit qu'écrit ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet "N'y a-t-il de droit qu'écrit?" pose une question paradoxale. Si on suppose qu'effectivement le droit n'est qu'écrit, alors cela implique que toute règle non écrite n'a pas de valeur juridique. Au contraire, si on nie qu'effectivement le droit n'est qu'écrit, alors cela a pour conséquences que les règles coutumières et orales ont également une valeur juridique.
II) Énonciation des alternatives et problématisation
Il semble à première vue que oui, il n'y a de droit qu'écrit, puisque les textes de loi et les décisions de justice sont les sources principales du droit. Donc, par définition, il semblerait que le droit ne puisse être que formel et écrit, conformément à la doctrine juridique dominante.
Si à première vue on peut soutenir que le droit n'est pas seulement écrit, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les règles coutumières et orales ont une importance considérable dans la vie juridique. Paradoxalement, on a alors l'impression que le droit ne peut pas être réduit à sa seule dimension écrite.
III) Problématique
On pourra alors se demander : est-ce que le droit n'est qu'écrit ou bien est-ce qu'il peut également être coutumier ou oral ?
IV) Annonce du plan
Dans un premier temps, il s'agira de voir que le droit est effectivement largement écrit et que les textes de loi ont une importance primordiale. Puis nous verrons que le droit ne peut être réduit à sa seule dimension écrite et que les règles coutumières et orales ont également une place importante dans la vie juridique. Enfin, nous nous demanderons si le droit ne devrait pas être repensé pour intégrer pleinement les règles non écrites. Par exemple, nous pourrions évoquer le droit coutumier des peuples autochtones ou encore les pratiques orales de certaines communautés.