N'y a-t-il pas toujours du jugement sous le préjugé ?

Bien sûr, voici une version de la méthode de dissertation avec le sujet donné : "N'y a-t-il pas toujours du jugement sous le préjugé ?"
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I) Présentation du paradoxe et définitions :

Le sujet de notre réflexion porte sur la question fondamentale : "N'y a-t-il pas toujours du jugement sous le préjugé ?" Si l'on suppose effectivement que les préjugés sont le résultat de jugements hâtifs basés sur des stéréotypes, alors cela implique que notre perception est souvent influencée par des jugements préexistants. Au contraire, si l'on nie que les préjugés sont nécessairement le fruit de jugements, cela a pour conséquence que nos préjugés pourraient être le résultat d'autres mécanismes cognitifs.
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II) Énonciation des alternatives et problématisation :

À première vue, il semble que les préjugés soient souvent accompagnés de jugements préalables, car nous formons des opinions hâtives sur autrui en fonction de ces stéréotypes. Donc, par définition, il semblerait que les préjugés impliquent un jugement préalable, ce qui est une réponse évidente au sujet.
Cependant, à y regarder de plus près, il semble que l'expérience montre que les préjugés ne sont pas toujours issus de jugements conscients. Paradoxalement, dans certaines situations, nos préjugés peuvent découler de mécanismes cognitifs automatiques et inconscients, tels que les biais cognitifs. Par exemple, les stéréotypes sexistes peuvent influencer nos perceptions sans que nous en soyons pleinement conscients.
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III) Problématique :

On pourra alors se demander : est-ce que les préjugés sont systématiquement le résultat de jugements conscients, ou bien peuvent-ils également émerger de mécanismes inconscients et automatiques ?
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IV) Annonce du plan :

Dans un premier temps, nous examinerons en détail les préjugés en tant que produits de jugements conscients, en mettant en lumière comment les stéréotypes influencent nos pensées et nos comportements. Ensuite, nous explorerons la notion de préjugés issus de mécanismes inconscients, en utilisant des exemples concrets pour illustrer comment les biais cognitifs peuvent jouer un rôle majeur dans la formation de préjugés. Enfin, nous nous pencherons sur la complexité de cette relation entre jugement et préjugé, en se demandant si une distinction nette entre ces deux concepts est toujours possible.