En quoi le bonheur est-il l'affaire de l'État ?
i) Présentation du paradoxe et définitions :
Sujet : En quoi le bonheur est-il l'affaire de l'État ?
Si on suppose qu'effectivement le bonheur est l'affaire de l'État, alors cela implique que l'État a une responsabilité dans la recherche et la promotion du bonheur de ses citoyens. Au contraire, si on nie qu'effectivement le bonheur est l'affaire de l'État, alors cela a pour conséquences que la quête du bonheur relève uniquement de la responsabilité individuelle et ne peut être imposée ou garantie par une entité extérieure.
ii) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que le bonheur soit l'affaire de l'État, puisque le bien-être des citoyens est une préoccupation fondamentale de tout gouvernement. Donc, par définition, il semblerait que l'État ait un rôle à jouer dans la recherche et la promotion du bonheur. Cependant, à première vue, on peut soutenir que le bonheur relève également de la sphère individuelle et que l'État ne peut pas garantir le bonheur de chaque citoyen. Paradoxalement, on a alors l'impression que chaque individu est responsable de son propre bonheur et que l'État ne peut pas intervenir de manière significative dans cette quête.
iii) Problématique :
On pourra alors se demander : Est-ce que le bonheur relève de la responsabilité de l'État ou bien est-ce que c'est une quête individuelle qui ne peut pas être dictée par une entité extérieure ?
iv) Annonce du plan :
Dans un premier moment, il s'agira de voir que l'État a un rôle à jouer dans la recherche et la promotion du bonheur de ses citoyens en mettant en place des politiques sociales et économiques favorables au bien-être. Puis, nous verrons que la quête du bonheur reste néanmoins une responsabilité individuelle et que l'État ne peut pas garantir le bonheur de chacun. Enfin, nous nous demanderons si l'État peut influencer indirectement le bonheur en créant les conditions propices à son épanouissement.