Ne désirons-nous que ce qui est bon pour nous ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet "Ne désirons-nous que ce qui est bon pour nous?" pose une question paradoxale. Si on suppose qu'effectivement nous ne désirons que ce qui est bon pour nous, cela implique que nos désirs sont toujours orientés vers ce qui est bénéfique pour notre bien-être, notre santé ou notre bonheur. Au contraire, si on nie cette affirmation et que nous désirons aussi des choses qui ne sont pas nécessairement bonnes pour nous, cela a pour conséquences que nos désirs peuvent parfois être contradictoires avec notre bien-être ou même nous nuire.
II) Énonciation des alternatives et problématisation
À première vue, il semble évident que nous ne désirons que ce qui est bon pour nous, car cela correspond à notre instinct de survie et à notre recherche du bonheur. Donc, par définition, il semblerait que nous soyons attirés naturellement vers ce qui est bénéfique pour nous (réponse évidente au sujet, doxa).
Cependant, si l'on examine de plus près, il apparaît que l'expérience montre souvent que nous désirons également des choses qui ne sont pas nécessairement bonnes pour nous. Paradoxalement, on a alors l'impression que nos désirs peuvent être influencés par des facteurs externes, tels que la pression sociale, les influences médiatiques ou même nos propres faiblesses (contredire la réponse évidente, para-doxa). Par exemple, nous pouvons désirer des aliments malsains malgré leur impact négatif sur notre santé.
III) Problématique
On pourra alors se demander : est-ce que nous ne désirons réellement que ce qui est bon pour nous, ou bien est-ce que nos désirs peuvent parfois être en contradiction avec notre bien-être ?
IV) Annonce du plan
Dans un premier temps, il s'agira d'ex