Ne doit-on tenir pour vrai que ce qui est démontré ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet "Ne doit-on tenir pour vrai que ce qui est démontré ?" nous amène à nous questionner sur la valeur de la vérité et sur les critères qui la déterminent. Si on suppose qu'effectivement seule ce qui est démontré peut être considéré comme vrai, alors cela implique que seules les affirmations soutenues par des preuves rationnelles et logiques peuvent être acceptées comme vraies. Au contraire, si on nie qu'effectivement seules les affirmations démontrées sont vraies, alors cela a pour conséquences que d'autres formes de vérité, telles que l'intuition, l'expérience personnelle ou les croyances, peuvent également être considérées comme valables.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que la réponse évidente au sujet soit de tenir pour vrai uniquement ce qui est démontré, car cela correspond à une approche rationnelle et scientifique. Donc, par définition, il semblerait que la vérité soit liée à la démonstration. Cependant, si l'on examine de plus près, il apparaît que l'expérience montre souvent que certaines vérités sont acceptées sans être totalement démontrées. En effet, il existe des domaines où la démonstration complète est difficile, voire impossible, comme la métaphysique ou la philosophie morale. Paradoxalement, dans ces cas-là, on a l'impression que la vérité peut être atteinte par d'autres moyens, tels que l'intuition ou la révélation.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'on doit tenir pour vrai uniquement ce qui est démontré rationnellement ou bien est-ce que d'autres formes de vérité, telles que l'intuition ou l'expérience, peuvent également être considérées comme valides ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira d'examiner les arguments en f