Ne doit-on tenir pour vraie une proposition que si elle est contrôlable par une expérience ?

Bien sûr, voici une dissertation structurée en suivant la méthodologie que vous avez fournie pour le sujet : "Ne doit-on tenir pour vraie une proposition que si elle est contrôlable par une expérience ?"



I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre réflexion est le suivant : Ne doit-on tenir pour vraie une proposition que si elle est contrôlable par une expérience ? Si on suppose effectivement que toute proposition doit être vérifiable par l'expérience (Définition 1), cela implique que seules les assertions pouvant être prouvées de manière empirique sont considérées comme vraies. En revanche, si l'on nie cette idée (Définition 2), cela a pour conséquence que certaines vérités inaccessibles à l'expérience, telles que des concepts mathématiques abstraits, seraient exclues de la notion de vérité.





II) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble raisonnable de soutenir que toutes les propositions devraient être contrôlables par l'expérience (Thèse 1). Par conséquent, selon cette perspective, seules les déclarations vérifiables empiriquement devraient être considérées comme vraies, ce qui correspond à la doxa commune. Cependant, lorsqu'on examine de plus près, il apparaît que de nombreuses propositions, comme les axiomes mathématiques, échappent à cette vérification empirique (Para-doxa). Cela crée un paradoxe, car si l'on exclut ces propositions, on limite notre compréhension de la réalité.







III) Problématique :
Nous pouvons donc nous demander : est-ce que nous devons adhérer à la thèse selon laquelle seules les propositions vérifiables par l'expérience sont vraies, ou devrions-nous accepter que certaines vérités vont au-delà des limites de l'expérience ?





IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous examinerons les arguments en faveur de la thèse selon laquelle seules les propositions contrôlables par l'expérience sont vraies. Ensuite, nous aborderons les limitations de cette perspective en explorant les vérités inaccessibles à l'expérience. Enfin, nous nous demanderons si une perspective intermédiaire pourrait résoudre ce dilemme, en tenant compte à la fois des vérités empiriques et des vérités abstraites. Pour illustrer nos propos, nous utiliserons des exemples concrets issus de domaines variés tels que la science, les mathématiques et la philosophie.