En quoi le culte des morts est-il signe d'humanité ?
i) présentation du paradoxe et définitions :
[sujet : en quoi le culte des morts est-il signe d'humanité]? Si on suppose qu'effectivement le culte des morts est un signe d'humanité, alors cela implique que les êtres humains accordent une importance particulière aux défunts et qu'ils leur rendent régulièrement hommage par le biais de rituels, de commémorations et de pratiques spécifiques. Au contraire, si on nie qu'effectivement le culte des morts est un signe d'humanité, alors cela a pour conséquences que les hommes ne se préoccupent pas de leurs ancêtres ni du devoir de mémoire, ce qui remettrait en question leur humanité.
ii) énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, le culte des morts est bien un signe d'humanité, puisque cela exprime une forme de respect et de considération envers ceux qui ont disparu. Donc, par définition, il semblerait que le culte des morts soit une caractéristique de l'humanité. Cependant, à première vue, on peut soutenir que le culte des morts peut aussi avoir des origines liées à des croyances religieuses ou superstitieuses, ce qui remettrait en question son lien direct avec l'humanité. Paradoxalement, on a alors l'impression que le culte des morts peut parfois être détaché du réel témoignage d'humanité.
iii) problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le culte des morts est réellement un signe d'humanité ou bien est-ce qu'il peut être influencé par d'autres facteurs, tels que les croyances religieuses ou les traditions culturelles ?
iv) annonce du plan :
Dans un premier moment, il s'agira de voir que le culte des morts peut effectivement être considéré comme un signe d'humanité car il traduit le respect et la mémoire envers les défunts. Puis, nous verrons que le culte des morts peut également être le résultat de croyances religieuses ou de traditions culturelles, ce qui remettrait en question sa nature exclusivement humaine. Enfin, nous nous demanderons si le culte des morts peut évoluer et se transformer avec le temps, en adaptant ses pratiques en fonction des évolutions de la société.