Ne peut-on être heureux qu'au passé ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est : "Ne peut-on être heureux qu'au passé ?". Si on suppose qu'effectivement, le bonheur est uniquement lié au passé et que l'on ne peut pas être heureux dans le présent ou le futur, alors cela implique que les souvenirs sont la seule source de bonheur. Au contraire, si on nie qu'effectivement le bonheur est uniquement lié au passé, alors cela a pour conséquences que le bonheur peut être atteint dans le présent ou le futur.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que non, puisque le bonheur peut être atteint dans le présent ou le futur. Donc, par définition, il semblerait que l'on puisse être heureux dans le présent ou le futur. Si à première vue on peut soutenir que les souvenirs sont une source importante de bonheur, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que le bonheur peut être atteint dans le présent ou le futur. En effet, il existe de nombreux exemples de personnes qui ont vécu des moments de bonheur dans le présent ou qui ont des projets pour le futur qui les rendent heureux. Paradoxalement, on a alors l'impression que le bonheur n'est pas uniquement lié au passé.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le bonheur est uniquement lié au passé ou bien peut-il être atteint dans le présent ou le futur ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que le bonheur peut être atteint dans le présent ou le futur. Puis nous verrons que les souvenirs peuvent également être une source de bonheur. Enfin, nous nous demanderons si le bonheur est finalement une question de perspective.
Ainsi, pour répondre à la problématique, il conviendra d'examiner les différentes sources de bonheur et d'analyser leur rapport au temps. On pourra notamment s'intéresser aux expériences de bonheur que l'on peut vivre dans le présent ou le futur, mais également aux souvenirs qui peuvent nous procurer du plaisir. Enfin, il sera intéressant de se demander si le bonheur n'est pas finalement une question de perspective, c'est-à-dire si ce qui rend heureux dépend avant tout de la façon dont on perçoit les choses.