Nos convictions morales sont-elles fondées sur l'expérience ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet "Nos convictions morales sont-elles fondées sur l'expérience ?" soulève une question paradoxale. Si on suppose qu'effectivement nos convictions morales sont fondées sur l'expérience, cela implique que nos valeurs et principes moraux sont directement influencés par nos expériences vécues. Au contraire, si on nie cette idée et affirme que nos convictions morales ne sont pas fondées sur l'expérience, cela signifie que nos valeurs morales sont plutôt innées ou influencées par d'autres facteurs.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que nos convictions morales soient effectivement fondées sur l'expérience. En effet, nos expériences nous permettent de développer notre sens du bien et du mal, en apprenant de nos erreurs et en observant les conséquences de nos actions. Ainsi, il semblerait logique de conclure que nos convictions morales sont le résultat de notre expérience, ce qui correspond à la réponse évidente selon la doxa.
Cependant, malgré cette première impression, l'expérience montre souvent que certaines convictions morales ne sont pas uniquement basées sur l'expérience personnelle. Parfois, des valeurs morales sont transmises par l'éducation, la culture ou la religion, et peuvent être adoptées sans avoir été directement vécues. Ce paradoxe soulève alors l'idée que nos convictions morales peuvent être influencées par d'autres facteurs que l'expérience directe, remettant en question la réponse évidente.
III) Problématique :
On peut alors se demander si nos convictions morales sont fondées uniquement sur l'expérience personnelle ou si d'autres facteurs interviennent dans leur formation.
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il