• Attention
Seule votre réflexion a de la valeur
Nos brouillons ne valent rien !



Notre corps pense-t-il ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Notre corps pense-t-il ? Si on suppose qu'effectivement le corps peut penser, alors cela implique que la pensée ne serait pas uniquement l'apanage du cerveau. En effet, si le corps peut penser, cela signifie que la conscience ne serait pas localisée dans le cerveau mais serait distribuée dans tout le corps. Au contraire, si on nie qu'effectivement le corps peut penser, alors cela a pour conséquence que la pensée ne serait que le résultat de l'activité cérébrale.
II) Énonciation des alternatives et problématisation Il semble à première vue que non, puisque la pensée est souvent associée à l'activité cérébrale. Donc, par définition, il semblerait que le corps ne peut pas penser. C'est la réponse évidente au sujet, la doxa. Si à première vue on peut soutenir que le corps peut penser, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la pensée est liée à l'activité cérébrale. En effet, les maladies neurologiques montrent que les altérations cérébrales peuvent altérer la pensée. Paradoxalement, on a alors l'impression que le corps peut penser car il est capable de réagir à des stimuli sans que le cerveau soit impliqué. Par exemple, lorsqu'on ressent une douleur, la réaction de retrait du corps est instantanée, sans que le cerveau ait eu le temps de traiter l'information.
III) Problématique On pourra alors se demander : est-ce que le corps peut penser ou bien la pensée est-elle uniquement le résultat de l'activité cérébrale ?
IV) Annonce du plan Dans un premier moment, il s'agira de voir que la pensée est souvent associée à l'activité cérébrale. Puis nous verrons que le corps peut réagir à des stimuli sans que le cerveau soit impliqué. Enfin, nous nous demanderons si le corps peut réellement penser ou si la pensée est uniquement le résultat de l'activité cérébrale.