Notre désir de savoir est-il satisfait par les sciences ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Notre désir de savoir est-il satisfait par les sciences ? Si on suppose qu'effectivement le désir de savoir est comblé par les sciences, alors cela implique que les sciences fournissent des réponses complètes et définitives à toutes nos questions. Au contraire, si on nie qu'effectivement le désir de savoir est satisfait par les sciences, alors cela signifie que les sciences sont limitées dans leur capacité à répondre à toutes nos interrogations et qu'il existe des domaines qui échappent à leur compréhension.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, le désir de savoir est satisfait par les sciences, puisque celles-ci nous offrent des connaissances empiriques et des explications rationnelles sur le monde qui nous entoure. Donc, par définition, il semblerait que le progrès scientifique réponde à notre quête de savoir, ce qui est une réponse évidente au sujet (doxa).
Si à première vue on peut soutenir que le désir de savoir est satisfait par les sciences, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les sciences ne peuvent pas répondre à toutes nos questions. En effet, il existe des domaines tels que la métaphysique, l'éthique ou la philosophie de l'esprit où les sciences peinent à fournir des réponses définitives. Paradoxalement, on a alors l'impression que notre désir de savoir n'est pas entièrement comblé par les sciences, malgré leur contribution indéniable à notre compréhension du monde.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que notre désir de savoir est réellement satisfait par les sciences (These 1) ou bien est-ce que les sciences ont leurs limites et ne peuvent pas répondre à toutes nos questions (These 2) ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que les sciences contribuent indéniablement à notre connaissance en fournissant des explications empiriques et ration