Nous est-il possible de renoncer à notre animalité ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet posé est le suivant : "Nous est-il possible de renoncer à notre animalité ?". Si on suppose qu'effectivement l'homme est un animal, alors cela implique que l'homme partage des traits communs avec les autres animaux, tels que les instincts, les comportements instinctifs, etc. Au contraire, si on nie qu'effectivement l'homme est un animal, alors cela a pour conséquences que l'homme est différent des autres animaux, qu'il a une essence supérieure, etc.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que non, puisque l'animalité est une caractéristique fondamentale de l'homme. Donc, par définition, il semblerait que renoncer à notre animalité reviendrait à renoncer à notre humanité elle-même, ce qui est contradictoire.
Si à première vue on peut soutenir que l'homme peut renoncer à son animalité, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que l'homme est soumis à ses instincts, à ses pulsions, etc. Paradoxalement, on a alors l'impression que renoncer à notre animalité reviendrait à renoncer à une partie de notre humanité.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'homme peut renoncer à son animalité sans renoncer à sa propre humanité ? Est-ce que l'homme peut véritablement transcender sa condition animale ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier moment, il s'agira de voir que l'homme est effectivement un animal doté d'instincts et de comportements instinctifs. Puis, nous verrons que l'homme est également capable de se distancier de son animalité, grâce à sa raison et à sa capacité à réfléchir sur lui-même. Enfin, nous nous demanderons si l'homme peut véritablement renoncer à son animalité sans renoncer à sa propre humanité, en examinant les différentes positions philosophiques sur cette question.