On a reproché aux idées d'égalité et de fraternité de contredire l'ordre naturel. Mais la conscience morale doit-elle toujours s'incliner devant les faits ? Ne lui appartient-il pas de substituer à l'ordre de la nature un ordre proprement moral ?
Bien sûr, voici un exemple de dissertation basée sur la méthodologie que vous avez fournie :
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de cette dissertation porte sur la confrontation entre les idées d'égalité et de fraternité d'une part, et l'ordre naturel d'autre part. Si l'on suppose qu'effectivement, l'égalité et la fraternité contredisent l'ordre naturel, cela implique que ces valeurs peuvent entrer en conflit avec les réalités biologiques et sociales. En revanche, si l'on nie que l'égalité et la fraternité contredisent l'ordre naturel, cela signifie que la conscience morale peut potentiellement transcender les limitations imposées par la nature.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que les idées d'égalité et de fraternité puissent en effet contredire l'ordre naturel, car elles impliquent une redistribution des ressources et un traitement égal pour tous. Cela correspond à la réponse évidente basée sur la doxa. Cependant, il est paradoxal de constater que dans la réalité, l'expérience montre que l'égalité et la fraternité sont des valeurs essentielles pour construire une société juste. Cela remet en question la réponse évidente et soulève des doutes sur la suprématie de l'ordre naturel.
III) Problématique :
On peut alors se demander si la conscience morale doit s'incliner devant l'ordre naturel ou si elle a le devoir de substituer à cet ordre naturel un ordre proprement moral, basé sur l'égalité et la fraternité.
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous analyserons les arguments en faveur de l'idée que l'égalité et la fraternité contredisent l'ordre naturel. Ensuite, nous examinerons les raisons pour lesquelles ces valeurs sont considérées comme essentielles pour la construction d'une société morale. Enfin, nous nous demanderons si la conscience morale a le devoir de remettre en question l'ordre naturel au nom de l'égalité et de la fraternité, ou si elle doit trouver un équilibre entre ces idéaux et les réalités naturelles.