Parle-t-on seulement pour être compris ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet est : Parle-t-on seulement pour être compris ? Si on suppose qu'effectivement, parler a pour but d'être compris, alors cela implique que la communication est un échange mutuel d'informations entre deux personnes. Au contraire, si on nie cette hypothèse et qu'on considère que parler peut avoir d'autres objectifs, cela a pour conséquence que la communication peut être unilatérale ou manipulatrice.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, parler a pour but d'être compris, puisque cela permet une communication efficace entre deux personnes. Donc, par définition, il semblerait que la réponse évidente au sujet soit oui. Cependant, si on regarde de plus près, on peut soutenir que parler peut avoir d'autres objectifs que d'être compris, comme par exemple impressionner son interlocuteur ou obtenir quelque chose de lui. Dans ce cas, l'expérience montre souvent que la communication n'est pas toujours efficace et qu'elle peut être manipulatrice. Paradoxalement, on a alors l'impression que parler pour être compris n'est pas toujours la priorité.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que parler a pour seul but d'être compris ou peut-il avoir d'autres objectifs ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la communication est un échange mutuel d'informations entre deux personnes. Puis, nous verrons que la communication peut être manipulatrice si elle a d'autres objectifs que d'être compris. Enfin, nous nous demanderons si parler pour être compris est toujours la priorité dans la communication. Par exemple, nous pourrons prendre l'exemple d'un discours politique qui cherche à manipuler l'opinion publique plutôt qu'à être compris.