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Parler, est-ce donner sa parole ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est : "Parler, est-ce donner sa parole ?" Si on suppose qu'effectivement parler implique donner sa parole, alors cela implique que chaque parole prononcée engage la responsabilité de celui qui la prononce. Au contraire, si on nie qu'effectivement parler implique donner sa parole, cela a pour conséquences que les paroles prononcées n'engagent pas nécessairement celui qui les a dites.
II) Énonciation des alternatives et problématisation Il semble à première vue que oui, parler implique donner sa parole, puisque chaque parole prononcée peut être interprétée comme un engagement moral de la part de celui qui l'a prononcée. Donc, par définition, il semblerait que donner sa parole soit une évidence, une doxa.
Cependant, si à première vue on peut soutenir que parler implique donner sa parole, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que ce n'est pas toujours le cas. Paradoxalement, on a alors l'impression que certaines paroles prononcées n'engagent pas celui qui les a dites. Par exemple, une promesse non tenue peut être considérée comme une parole non-engagée.
III) Problématique On pourra alors se demander : est-ce que parler implique toujours donner sa parole ? Peut-on considérer que chaque parole prononcée engage nécessairement celui qui l'a dite ?
IV) Annonce du plan Dans un premier temps, il s'agira de voir que donner sa parole peut être considéré comme une obligation morale. Puis, nous verrons que dans certains cas, parler ne nécessite pas de donner sa parole. Enfin, nous nous demanderons si donner sa parole est toujours une condition nécessaire pour parler.