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Parler, est-ce ne pas agir ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet qui nous intéresse est le suivant : "Parler, est-ce ne pas agir ?" Si on suppose qu'effectivement parler ne constitue pas une action, alors cela implique que la parole est vide de sens et n'a pas de conséquences concrètes. Au contraire, si on nie cette affirmation et que l'on considère que parler est une forme d'action, cela a pour conséquence que chaque parole prononcée a une incidence sur le monde qui nous entoure.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que parler ne soit pas une action, puisque cela ne nécessite pas de mouvement physique ou de mise en œuvre concrète. Donc, par définition, il semblerait que parler ne soit pas considéré comme une action. Si à première vue on peut soutenir cette affirmation, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les paroles ont des conséquences réelles sur notre environnement. Paradoxalement, on a alors l'impression que parler est une action.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que parler peut être considéré comme une action ou est-ce que cela n'est qu'une simple expression verbale sans conséquence réelle ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que parler peut être considéré comme une action, car les paroles ont un impact sur notre environnement social et culturel. Puis nous verrons que parler peut également être vu comme une forme de non-action, car cela ne nécessite pas de mise en œuvre concrète. Enfin, nous nous demanderons si parler est une action ou une non-action en fonction du contexte dans lequel il est utilisé. Par exemple, dans certaines situations, parler peut être considéré comme une action politique ou sociale, tandis que dans d'autres, cela peut n'être qu'une simple conversation banale sans conséquence particulière.