Penser ce que nous voulons, et puis vouloir ce que nous pensons : cette maxime peut-elle définir un idéal de liberté ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
La maxime "Penser ce que nous voulons, et puis vouloir ce que nous pensons" soulève une question fondamentale : peut-elle définir un idéal de liberté ? Si nous supposons qu'effectivement, nous avons la capacité de penser librement et ensuite d'agir en accord avec nos pensées (Définition 1), cela implique que nous sommes véritablement libres. En revanche, si nous nions cette possibilité et affirmons que nos pensées sont influencées par des forces extérieures (Définition n?2), cela a pour conséquence que notre liberté est limitée.
Par exemple, si nous considérons que nous avons la liberté de choisir nos propres croyances et valeurs, et que nos actions découlent de ces choix, alors la maxime pourrait définir un idéal de liberté. Cependant, si nous admettons que nos pensées sont conditionnées par notre éducation, notre environnement social et culturel, alors la maxime ne peut pas être considérée comme représentative d'un idéal de liberté absolu.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que la maxime puisse définir un idéal de liberté, car elle met en avant notre capacité à penser de manière autonome et à agir en accord avec nos pensées (Thèse 1). Ainsi, selon une réponse évidente, la maxime serait en effet représentative de l'idéal de liberté, communément admis (Doxa).
Cependant, si nous examinons de plus près, nous constatons que l'expérience montre souvent des situations où nos pensées ne correspondent pas nécessairement à nos actions (Thèse 2). Paradoxalement, il arrive que nous ayons l'impression d'être contraints à agir contre nos propres pensées ou que nos actions ne reflètent pas fidèlement ce que nous pensons réellement.
Par exemple, une personne peut penser qu'il est important de protéger l'environnement, mais ses actions peuvent ne pas être en accord avec cette pens