Penser notre existence nous évite-t-il de la subir ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre réflexion est le suivant : "Penser notre existence nous évite-t-il de la subir ?" Si nous supposons effectivement que penser notre existence signifie prendre conscience de notre libre arbitre et de notre capacité à donner un sens à notre vie, alors cela implique que nous sommes en mesure de prendre le contrôle de notre existence et de ne pas la subir passivement. En revanche, si nous nions cette idée et considérons que notre existence est déterminée par des forces extérieures ou le hasard, cela signifie que nous sommes impuissants face à notre destinée et que nous la subissons.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que penser notre existence nous permette effectivement de ne pas la subir, car cela nous offre la possibilité de réfléchir à nos choix, de définir nos objectifs et de prendre des décisions en accord avec nos valeurs. Par conséquent, il semblerait que la réponse évidente au sujet soit "oui". Cependant, si nous examinons de plus près, nous constatons que l'expérience montre souvent que même en pensant notre existence, nous sommes confrontés à des contraintes et des obstacles qui peuvent limiter notre liberté d'action. Paradoxalement, il arrive que malgré notre réflexion et notre volonté de contrôler notre vie, nous ayons l'impression de subir des événements inattendus ou des circonstances qui échappent à notre emprise.

III) Problématique :
Nous pouvons alors nous demander : est-ce que penser notre existence nous permet réellement de ne pas la subir, ou bien sommes-nous toujours soumis à des forces qui dépassent notre volonté ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous examinerons les arguments qui soutiennent l'idée que penser notre existence nous évite de la subir, en mettant en avant la