Penser, est-ce calculer ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :

Le sujet qui nous intéresse est de savoir si penser est équivalent à calculer. Si on suppose qu'effectivement penser consiste à calculer, alors cela implique que toute pensée est réductible à une opération mathématique. Au contraire, si on nie qu'effectivement penser consiste à calculer, alors cela a pour conséquence que les processus de pensée ne peuvent pas être réduits à une simple opération mathématique.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :

Il semble à première vue que non, puisque penser implique une activité mentale complexe qui va au-delà de la simple opération mathématique. Donc, par définition, il semblerait que penser ne puisse pas être réduit à une simple opération mathématique, ce qui est la réponse évidente au sujet, la doxa.
Si à première vue on peut soutenir que penser est calculer, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les processus de pensée ne peuvent être réduits à une simple opération mathématique. En effet, la pensée implique des processus cognitifs complexes tels que la créativité, l'imagination, l'intuition, et l'émotion, qui ne peuvent être réduits à des calculs mathématiques. Paradoxalement, on a alors l'impression que penser est plus que calculer.

III) Problématique :

On pourra alors se demander : est-ce que penser est réductible à une simple opération mathématique ou bien est-ce que penser implique des processus cognitifs complexes qui ne peuvent être réduits à des calculs mathématiques ?

IV) Annonce du plan :

Dans un premier temps, il s'agira de voir que penser implique des processus cognitifs complexes tels que la créativité, l'imagination, l'intuition, et l'émotion, qui ne peuvent être réduits à des calculs mathématiques. Puis, nous verrons que le calcul peut être un outil utile pour la pensée, mais il ne peut pas tout expliquer. Enfin, nous nous demanderons si la pensée peut être considérée comme une forme de calcul, ou bien si elle est plus que cela.