Peut-on accepter la loi de la majorité si l'on refuse la loi du plus fort ?
Bien sûr, voici une version étape par étape de la dissertation basée sur votre sujet : "Peut-on accepter la loi de la majorité si l'on refuse la loi du plus fort ?"
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet en question est : Peut-on accepter la loi de la majorité si l'on refuse la loi du plus fort ? Si l'on suppose effectivement que la loi de la majorité repose sur la volonté collective [Définition 1], alors cela implique que la société favorise la prise de décisions collectives pour garantir l'équité. Cependant, si l'on nie que la loi du plus fort soit fondée sur la force brutale [Définition 2], alors cela a pour conséquence que certains individus pourraient être opprimés dans ce processus.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, car la démocratie repose sur le principe de la majorité [Thèse 1]. Donc, par définition, il semblerait que la société doive accepter la loi de la majorité comme un moyen équitable de gouvernance (Doxa). Cependant, à première vue, on peut soutenir que la loi du plus fort prévaut souvent dans certaines situations de pouvoir [Thèse 2]. Il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que des groupes ou des individus puissants peuvent manipuler la majorité pour servir leurs intérêts (Para-doxa). Paradoxalement, on a alors l'impression que la loi de la majorité peut être utilisée pour renforcer la loi du plus fort.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la loi de la majorité est véritablement équitable et acceptable si elle peut être détournée pour servir la loi du plus fort ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous examinerons les principes fondamentaux de la loi de la majorité et ses avantages pour une société équitable. Puis, nous analyserons comment la loi du plus fort peut influencer la loi de la majorité et remettre en question son équité. Enfin, nous nous demanderons si des mécanismes de protection peuvent être mis en place pour garantir que la loi de la majorité reste véritablement démocratique et équitable, tout en refusant la loi du plus fort.