Peut-on aimer faire le mal ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est : "Peut-on aimer faire le mal ?". Si on suppose qu'effectivement "aimer" signifie "éprouver du plaisir ou de la satisfaction à faire quelque chose", alors cela implique que certaines personnes peuvent éprouver du plaisir à faire le mal. Au contraire, si on nie qu'effectivement "aimer" signifie "éprouver du plaisir ou de la satisfaction à faire quelque chose", alors cela a pour conséquences que la question posée n'a pas de sens.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que non, puisque faire le mal est considéré comme immoral et contraire à l'éthique. Donc, par définition, il semblerait que non, on ne peut pas aimer faire le mal. Si à première vue on peut soutenir cela, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que certaines personnes prennent plaisir à faire le mal. Paradoxalement, on a alors l'impression que le mal peut être aimé.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le fait d'aimer faire le mal est réellement possible ou est-ce une illusion ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que certains individus peuvent éprouver du plaisir à faire le mal, malgré les normes morales et éthiques. Puis, nous verrons que cette tendance peut être expliquée par des facteurs psychologiques et sociaux. Enfin, nous nous demanderons si aimer faire le mal est toujours condamnable ou s'il existe des situations où cela peut être justifié. Par exemple, dans le cas d'une personne qui commet un acte immoral pour sauver la vie d'autrui.