Peut-on aimer faire son devoir ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :

Peut-on aimer faire son devoir? Si l'on suppose qu'effectivement aimer faire son devoir signifie trouver satisfaction dans l'accomplissement des tâches assignées, alors cela implique que l'amour du devoir peut être une source de motivation et de gratification personnelle. Au contraire, si l'on nie qu'aimer faire son devoir implique nécessairement une satisfaction intrinsèque, alors cela a pour conséquence que l'amour du devoir peut être conditionné par des facteurs externes ou des récompenses, remettant ainsi en question sa véritable nature.





II) Énonciation des alternatives et problématisation :

Il semble à première vue que oui, puisque accomplir ses devoirs peut procurer un sentiment d'accomplissement et de responsabilité. Donc, par définition, il semblerait que l'amour du devoir soit une inclination naturelle. Cependant, si l'on considère les nombreux cas où les devoirs sont perçus comme des contraintes, il semble pourtant que l'expérience montre souvent que l'amour du devoir est loin d'être universel. Paradoxalement, on a alors l'impression que l'amour du devoir peut être influencé par divers facteurs tels que la motivation intrinsèque ou les attentes sociales, remettant ainsi en question sa sincérité.







III) Problématique :

On pourra alors se demander : est-ce que l'amour du devoir est réellement authentique et inné, ou bien est-il conditionné par des éléments externes et des motivations extrinsèques?





IV) Annonce du plan :

Dans un premier temps, il s'agira d'examiner les facteurs qui peuvent conduire à l'amour du devoir, mettant en lumière les motivations intrinsèques et les satisfactions personnelles qui peuvent en découler. Ensuite, nous explorerons les influences externes telles que les attentes sociales et les récompenses, qui peuvent conditionner l'amour du devoir. Enfin, nous nous interrogerons sur la possibilité de concilier ces différentes perspectives, en tenant compte à la fois des éléments internes et externes qui façonnent notre relation au devoir.