Peut-on aimer la vie plus que tout ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Peut-on aimer la vie plus que tout ? Si on suppose qu'effectivement la vie est la chose la plus précieuse qui soit, alors cela implique que toutes les autres choses dans la vie sont moins importantes. Au contraire, si on nie qu'effectivement la vie est la chose la plus précieuse qui soit, alors cela a pour conséquences que l'on peut aimer autre chose plus que la vie elle-même.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, on peut aimer la vie plus que tout, puisque la vie est la base de toutes les autres choses. Donc, par définition, il semblerait que la vie est la chose la plus précieuse et que l'on doit l'aimer plus que tout. Si à première vue on peut soutenir cela, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les gens aiment d'autres choses plus que leur propre vie. Paradoxalement, on a alors l'impression que la vie n'est pas la chose la plus importante.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'amour de la vie est supérieur à l'amour d'autres choses ? Ou bien peut-on aimer autre chose plus que la vie elle-même ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier moment, il s'agira de voir que l'amour de la vie est naturel et fondamental pour les êtres humains. Puis, nous verrons que l'amour d'autres choses peut être plus fort que l'amour de la vie. Enfin, nous nous demanderons si l'amour de la vie est réellement supérieur à l'amour d'autres choses.
Exemples : - Pour illustrer le premier point, on peut citer l'instinct de survie qui est présent chez tous les êtres humains, ainsi que le désir de vivre une vie longue et heureuse. - Pour le deuxième point, on peut prendre l'exemple de personnes qui risquent leur vie pour sauver un être cher ou pour une cause en laquelle ils croient. - Enfin, pour le troisième point, on peut réfléchir à des situations où l'on doit choisir entre la vie et une autre chose qui nous est chère, comme par exemple sauver la vie d'un ami ou préserver notre propre intégrité morale.