Peut-on aimer les animaux ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Peut-on aimer les animaux ? Si on suppose qu'effectivement, aimer les animaux signifie les considérer comme des êtres sensibles doués de sentiments et de besoins, alors cela implique que nous devrions traiter les animaux avec respect et compassion, leur accorder des droits et éviter de leur causer des souffrances inutiles. Au contraire, si on nie qu'effectivement, aimer les animaux implique de les considérer comme des êtres sensibles, cela a pour conséquences que nous pouvons les exploiter sans égard pour leur bien-être et leurs intérêts.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, on peut aimer les animaux, puisque les animaux sont capables d'exprimer des émotions, de ressentir la douleur et de nouer des liens affectifs avec les humains. Donc, par définition, il semblerait que nous devrions aimer les animaux et les traiter avec bienveillance (réponse évidente au sujet, Doxa).
Si à première vue on peut soutenir que les animaux ne sont que des êtres inférieurs, dépourvus de sentiments et de droits, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les animaux sont capables de ressentir de la joie, de la peur, de la tristesse, et qu'ils sont sensibles à la douleur. En effet, de nombreux exemples détaillés et argumentés témoignent de l'intelligence et de la sensibilité des animaux, tels que les comportements de deuil chez les éléphants ou les interactions sociales complexes chez les primates. Paradoxalement, on a alors l'impression que nier l'amour pour les animaux revient à nier une part de notre humanité.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'amour pour les animaux est une inclination naturelle chez l'homme