Entre le désordre et l'injustice, faut-il choisir ?

i) Présentation du paradoxe et définitions : Entre le désordre et l'injustice, faut-il choisir ? Si l'on suppose qu'effectivement le désordre est préférable, alors cela implique que l'absence de règles favorise la liberté individuelle et permet une certaine spontanéité. Au contraire, si l'on nie qu'effectivement le désordre est préférable, alors cela a pour conséquences que l'ordre est nécessaire pour garantir l'équité et maintenir la cohésion sociale.
ii) Énonciation des alternatives et problématisation : Il semble à première vue que oui, il faut choisir le désordre, puisque cela permet une plus grande liberté. Donc, par définition, il semblerait que le désordre mène à l'injustice. Si à première vue on peut soutenir que l'ordre est préférable, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que l'injustice peut régner même dans un système ordonné. Paradoxalement, on a alors l'impression que l'injustice peut également découler du désordre.
iii) Problématique : On pourra alors se demander : est-ce que le désordre entraîne davantage d'injustice que l'ordre, ou est-ce que l'injustice peut exister dans les deux cas ?
iv) Annonce du plan : Dans un premier temps, il s'agira de voir que le désordre peut effectivement conduire à l'injustice en analysant les conséquences néfastes qu'il peut engendrer. Puis, nous verrons que l'ordre peut également être source d'injustice en examinant les diverses formes de discrimination qui peuvent se retrouver dans un système organisé. Enfin, nous nous demanderons si un équilibre entre désordre et ordre pourrait permettre de limiter l'injustice tout en favorisant la liberté individuelle.