Est-ce à l'État de faire régner la justice ?
i) Présentation du paradoxe et définitions :
Est-ce à l'État de faire régner la justice ? Si on suppose qu'effectivement, l'État doit être responsable de faire régner la justice, cela implique que c'est sa responsabilité d'organiser les procédures judiciaires et de punir les infracteurs. Au contraire, si on nie que l'État doit faire régner la justice, cela a pour conséquences que d'autres acteurs, tels que des organismes indépendants ou la société civile, doivent être impliqués dans ce processus.
ii) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, l'État doit faire régner la justice, puisque c'est une de ses fonctions essentielles pour maintenir l'ordre et garantir les droits des citoyens. Donc, par définition, il semblerait que c'est à l'État de faire régner la justice, conformément à la conception classique de l'État souverain.
Si à première vue on peut soutenir que l'État doit assurer le règne de la justice, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent des dysfonctionnements et des injustices au sein du système judiciaire. Paradoxalement, on a alors l'impression que la justice peut être améliorée et que d'autres acteurs pourraient également jouer un rôle dans cette mission.
iii) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que c'est à l'État de faire régner la justice ou est-ce que d'autres acteurs peuvent également participer à cette mission ?
iv) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que l'État a un rôle crucial dans l'administration de la justice et comment cela contribue à une société juste et équitable. Puis, nous verrons que le système judiciaire peut présenter des limites et des lacunes qui nécessitent l'intervention d'acteurs externes pour garantir l'objectivité et l'efficacité de la justice. Enfin, nous nous demanderons si une collaboration entre l'État et d'autres acteurs pourrait conduire à une meilleure administration de la justice.