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Est-ce à la loi de décider de mon bonheur ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :

Le sujet de dissertation qui nous est proposé est le suivant : "Est-ce à la loi de décider de mon bonheur ?". Si on suppose qu'effectivement, c'est à la loi de décider de notre bonheur, alors cela implique que notre bonheur dépend entièrement des lois et des règles édictées par la société. Au contraire, si on nie cette hypothèse, cela signifie que nous sommes les seuls maîtres de notre bonheur, et que nous avons le pouvoir de décider de notre propre vie.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :

À première vue, il semble que la réponse à cette question soit évidente : non, ce n'est pas à la loi de décider de notre bonheur, car cela reviendrait à renoncer à notre liberté individuelle. Cependant, si l'on se penche sur la question de manière plus approfondie, on peut soutenir que les lois peuvent parfois contribuer à notre bonheur, en nous protégeant des dangers et en nous offrant un cadre de vie sécurisé. Paradoxalement, il arrive également que les lois et les règles édictées par la société nous empêchent d'être heureux, en nous imposant des normes et des standards auxquels nous ne correspondons pas.

III) Problématique :

Nous pouvons donc nous demander : est-ce que la loi doit avoir un rôle dans notre bonheur ou bien est-ce que cela doit être entièrement de notre ressort ?

IV) Annonce du plan :

Dans un premier temps, nous verrons que les lois peuvent effectivement contribuer à notre bonheur, en nous offrant un cadre de vie sécurisé et en nous protégeant des dangers. Puis, nous verrons que les lois peuvent également nous empêcher d'être heureux, en nous imposant des normes et des standards qui ne correspondent pas à notre personnalité ou à nos aspirations. Enfin, nous nous demanderons si une solution intermédiaire est possible, c'est-à-dire si les lois peuvent contribuer à notre bonheur tout en respectant notre liberté individuelle. Par exemple, nous pourrions évoquer le cas des lois qui protègent les droits des minorités, en leur offrant une égalité de traitement et en leur permettant de s'épanouir sans subir de discriminations.