Peut-on considérer l'histoire tout à la fois comme un savoir indispensable et comme une science impossible ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Peut-on considérer l'histoire tout à la fois comme un savoir indispensable et comme une science impossible ? Si on suppose qu'effectivement l'histoire est un savoir indispensable alors cela implique que la connaissance du passé est nécessaire pour comprendre le présent et préparer l'avenir. Au contraire, si on nie qu'effectivement l'histoire est un savoir indispensable, alors cela a pour conséquences que l'on risque de répéter les erreurs du passé et de ne pas apprendre de nos expériences passées.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, l'histoire est un savoir indispensable, puisque la connaissance du passé permet de mieux comprendre le présent et de préparer l'avenir. Donc, par définition, il semblerait que l'histoire soit une science possible. Si à première vue on peut soutenir que l'histoire est une science impossible, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la connaissance du passé est indispensable pour comprendre le présent et préparer l'avenir. Paradoxalement, on a alors l'impression que l'histoire est à la fois un savoir indispensable et une science impossible.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'histoire est un savoir indispensable ou bien une science impossible ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la connaissance du passé est nécessaire pour comprendre le présent et préparer l'avenir. Puis, nous verrons que la complexité de l'histoire rend difficile la formulation de lois générales. Enfin, nous nous demanderons si l'histoire peut être considérée comme une science au même titre que les sciences de la nature. Par exemple, on peut citer l'importance de la connaissance de l'histoire dans la gestion des conflits internationaux ou la compréhension des enjeux politiques actuels.