Peut-on décider qui a le droit de vivre ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Peut-on décider qui a le droit de vivre ? Si on suppose effectivement que la décision de qui a le droit de vivre repose sur des critères objectifs et justifiables, alors cela implique que certains individus peuvent être exclus de ce droit en fonction de ces critères. Au contraire, si on nie qu'il est possible de décider objectivement qui a le droit de vivre, alors cela signifie que chaque individu a intrinsèquement le droit de vivre, indépendamment de tout critère externe.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, on peut décider qui a le droit de vivre, puisque certaines sociétés établissent des lois et des règles pour déterminer qui est légitime à vivre. Donc, par définition, il semblerait que le pouvoir de décider qui a le droit de vivre existe et est exercé par certaines autorités. Cependant, si l'on examine de plus près cette question, il semble que l'expérience montre souvent que cette décision peut être problématique. En effet, des exemples historiques tels que les génocides ou les discriminations basées sur des critères arbitraires remettent en question la légitimité de la décision de qui a le droit de vivre. Paradoxalement, cela soulève alors l'impression que le droit de vivre devrait être inaliénable pour tous les individus, indépendamment de tout jugement externe.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la décision de qui a le droit de vivre repose sur des critères objectifs et justifiables, ou bien chaque individu a-t-il intrinsèquement le droit de vivre, indépendamment de tout critère externe ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira d'examiner les arguments en faveur de la possibilité de décider qui a le droit de vivre en se basant sur des critères objectifs et justifiables. Puis, nous verrons que cette approche