• Attention
Seule votre réflexion a de la valeur
Nos brouillons ne valent rien !



Peut-on définir une limite entre le normal et l'anormal ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Peut-on définir une limite entre le normal et l'anormal ? Si on suppose qu'effectivement il est possible de définir une telle limite, alors cela implique que nous disposons d'un critère objectif et universel permettant de distinguer avec certitude ce qui est normal de ce qui ne l'est pas. Au contraire, si on nie qu'effectivement une telle limite puisse être définie, alors cela a pour conséquences que les notions de normal et d'anormal deviennent subjectives et relatives.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, on peut définir une limite entre le normal et l'anormal, puisque la société établit des normes et des règles qui permettent de définir ce qui est acceptable ou non. Donc, par définition, il semblerait que le normal soit ce qui est conforme aux normes établies, tandis que l'anormal serait ce qui enfreint ces normes. Si à première vue on peut soutenir cette thèse, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que des comportements ou des situations considérés comme anormaux peuvent être acceptables voire bénéfiques dans certaines cultures ou contextes. Paradoxalement, on a alors l'impression que la définition de ce qui est normal dépendrait en grande partie de la culture, de l'époque ou du contexte social.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le normal et l'anormal sont des notions objectives et universelles, ou bien sont-elles des constructions sociales et culturelles qui varient selon les époques et les contextes ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la définition du normal et de l'anormal dépend en grande partie des normes sociales et culturelles en vigueur. Puis nous verrons que certaines situations ou comportements considérés comme anormaux peuvent avoir des effets bénéfiques pour les individus ou la société. Enfin, nous nous demanderons si la notion de normalité doit être remise en question pour mieux prendre en compte la diversité des cultures et des individus. Par exemple, on peut citer l'exemple du trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) qui est considéré comme anormal dans notre société, mais qui est perçu comme normal dans d'autres cultures où l'hyperactivité est valorisée.