Peut-on dire d'une machine qu'elle travaille ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Peut-on dire d'une machine qu'elle travaille ? Si on suppose qu'effectivement une machine peut travailler, alors cela implique que la machine est capable de produire un travail similaire à celui d'un être humain, c'est-à-dire qu'elle est capable de réaliser des tâches complexes en utilisant des ressources limitées. Au contraire, si on nie qu'effectivement une machine peut travailler, alors cela a pour conséquence que la machine ne peut pas être considérée comme un être capable de réaliser des tâches complexes, mais simplement comme un outil.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, puisque les machines sont capables de réaliser des tâches complexes, comme la production industrielle ou l'analyse de données. Donc, par définition, il semblerait que les machines travaillent. C'est la réponse évidente au sujet, la doxa.
Si à première vue on peut soutenir que les machines ne travaillent pas, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les machines sont capables de réaliser des tâches complexes de manière autonome. Paradoxalement, on a alors l'impression que les machines peuvent travailler, mais que cela ne correspond pas à notre conception traditionnelle du travail.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que les machines travaillent ou bien est-ce que la notion de travail doit être réservée aux êtres humains ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que les machines sont capables de réaliser des tâches complexes de manière autonome, ce qui peut être considéré comme du travail. Puis, nous verrons que cette conception du travail pose des questions éthiques et sociales sur l'impact des machines sur l'emploi et la place de l'homme dans la société. Enfin, nous nous demanderons si la notion de travail doit être réservée aux êtres humains ou si elle peut être étendue aux machines.