Peut-on dire de l'art qu'il est à la fois superflu et pourtant nécessaire ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Peut-on dire de l'art qu'il est à la fois superflu et pourtant nécessaire ? Si on suppose qu'effectivement l'art est superflu, c'est-à-dire qu'il ne remplit aucune fonction essentielle et qu'il n'est pas indispensable à la survie ou au bien-être matériel de l'individu ou de la société, alors cela implique que l'art pourrait être considéré comme un luxe, une activité non essentielle dont on pourrait se passer. Au contraire, si on nie qu'effectivement l'art est superflu et que l'on affirme qu'il est nécessaire, cela a pour conséquences que l'art joue un rôle crucial dans notre vie et qu'il est indispensable pour notre épanouissement personnel et notre compréhension du monde.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que l'art soit superflu, car il ne répond pas à des besoins primaires tels que se nourrir, se loger ou se protéger. Donc, par définition, il semblerait que l'art puisse être considéré comme non essentiel, un ajout non nécessaire à notre existence quotidienne (doxa). Cependant, si l'on examine de plus près, on peut soutenir que l'art est nécessaire, car il permet de nourrir notre esprit, d'exprimer nos émotions et de stimuler notre imagination. L'art peut également jouer un rôle critique dans la société en remettant en question les normes établies et en favorisant le dialogue. Paradoxalement, même s'il peut sembler que l'art soit superflu, notre expérience montre souvent qu'il est profondément ancré dans notre culture et qu'il a un impact significatif sur notre vie quotidienne. En effet, de