Peut-on dire du doute qu'il est utile à la connaissance, mais nuisible à l'action ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Peut-on dire du doute qu'il est utile à la connaissance, mais nuisible à l'action ? Si on suppose qu'effectivement le doute est utile à la connaissance, alors cela implique que remettre en question nos certitudes et chercher des réponses nous permet d'approfondir notre compréhension du monde. Au contraire, si on nie qu'effectivement le doute est utile à la connaissance, cela a pour conséquences que nous restons figés dans nos croyances et ne cherchons pas à remettre en question nos idées préconçues, limitant ainsi notre capacité à apprendre et à progresser.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que le doute soit utile à la connaissance, puisque remettre en question nos certitudes nous pousse à chercher des réponses, à remettre en cause les idées reçues et à approfondir nos connaissances. Donc, par définition, il semblerait que le doute soit bénéfique pour acquérir de nouvelles connaissances (réponse évidente au sujet, doxa).
Si à première vue on peut soutenir que le doute est nuisible à l'action, car il peut engendrer une certaine indécision et une perte de confiance en soi, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que le doute peut également être un moteur pour l'action. Paradoxalement, on a alors l'impression que le doute peut nous pousser à réfléchir davantage, à évaluer les différentes options et à prendre des décisions plus éclairées, ce qui peut être bénéfique pour l'action.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le doute est réellement utile à la connaissance, mais nuisible à l'action, ou bien peut-il être bénéfique à la fois pour la connaissance et pour l'action ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir en quoi le doute est utile à la connaissance en nous permettant de remettre en question nos certitudes et