Peut-on dire que ce sont les êtres humains qui font l'histoire ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Peut-on dire que ce sont les êtres humains qui font l'histoire ? Si on suppose qu'effectivement les êtres humains ont un rôle prépondérant dans la création et l'évolution de l'histoire, alors cela implique que leurs actions, décisions et idées sont les principaux moteurs des changements historiques. Au contraire, si on nie qu'effectivement ce sont les êtres humains qui font l'histoire, alors cela signifie que d'autres facteurs, tels que les structures sociales, les forces économiques ou même le destin, ont une influence plus déterminante.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, les êtres humains font l'histoire, puisque leur capacité à prendre des décisions, à s'organiser en sociétés et à façonner leur environnement est évidente. Donc, par définition, il semblerait que l'histoire soit le résultat des actions et des choix des êtres humains (doxa).
Si, à première vue, on peut soutenir que les êtres humains font l'histoire, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que des événements imprévisibles, des forces naturelles ou des circonstances inattendues ont également un impact significatif sur le cours de l'histoire (paradoxa). Paradoxalement, on a alors l'impression que l'histoire échappe parfois au contrôle des êtres humains.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que ce sont réellement les êtres humains qui font l'histoire ou bien est-ce que d'autres facteurs interviennent de manière déterminante ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira d'analyser les arguments en faveur de l'idée que ce sont les êtres humains qui font l'histoire, en mettant en avant leur capacité d'agir, de prendre des décisions et d'influencer le cours des événements. Puis, nous examinerons les facteurs qui semblent contredire cette vision en montr