Peut-on dire que la connaissance scientifique consiste à substituer à la sensibilité de l'être humain celle d'un instrument de mesure ?

Voici une proposition de développement de la méthode pour la dissertation sur le sujet "Peut-on dire que la connaissance scientifique consiste à substituer à la sensibilité de l'être humain celle d'un instrument de mesure ?"

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Peut-on affirmer que la connaissance scientifique se résume à remplacer la sensibilité humaine par celle d'un instrument de mesure ? Si l'on suppose effectivement que la connaissance scientifique repose sur cette idée, alors cela implique que la subjectivité humaine est mise de côté et que seule la mesure objective est prise en compte. Au contraire, si l'on nie cette affirmation et que l'on considère que la sensibilité humaine est essentielle dans la connaissance scientifique, cela signifie que l'aspect subjectif ne peut être ignoré et que la mesure seule ne suffit pas.
Exemple : Dans le domaine de la médecine, si l'on se base uniquement sur les résultats d'analyses médicales sans prendre en compte les symptômes rapportés par le patient, on risque de passer à côté d'un diagnostic important.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que la connaissance scientifique se fonde sur la substitution de la sensibilité humaine par celle d'un instrument de mesure. Cette idée est soutenue par le fait que la mesure permet d'obtenir des données objectives, reproductibles et vérifiables. Par conséquent, il semblerait que la réponse évidente au sujet soit affirmative (doxa).
Exemple : Dans le domaine de la physique, les instruments de mesure tels que les télescopes ou les microscopes nous permettent d'explorer l'infiniment grand et l'infiniment petit, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives scientifiques.
Cependant, si l'on examine de plus près, l'expérience montre souvent que la sensibilité humaine joue un rôle crucial dans la connaissance scientifique. Paradoxalement, on a alors l'impression que la substitution complète de la sensibilité humaine par celle d'un instrument de mesure peut conduire à des limites et des biais.
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