Comment penser la diversité des langues ?
I) Présentation du paradoxe et des définitions :
Comment penser la diversité des langues ? Si on suppose qu'il doit y avoir une langue universelle pour faciliter les échanges entre les peuples, alors cela implique qu'il ne devrait y avoir qu'une seule langue. Au contraire, si on supprime la diversité des langues, cela a pour conséquence de priver les cultures de leur histoire et de leur identité.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue qu'il faudrait une langue universelle pour une meilleure communication entre les peuples, donc, par définition, il semblerait que toutes les langues ne sont pas utiles. Si à première vue on peut soutenir cette idée, l'expérience montre bien souvent que la diversité des langues est une richesse pour les cultures et pour l'humanité en général. Paradoxalement, on a alors l'impression que chaque langue est importante et que la diversité des langues doit être préservée.
III) Problématique :
On pourra alors se demander s'il est préférable d'avoir une langue universelle pour faciliter les échanges ou s'il est important de préserver la diversité des langues pour préserver les cultures et l'humanité.
IV) Annonce du plan :
Dans un premier moment, il s'agira de voir les avantages d'une langue universelle pour faciliter les échanges. Puis, nous verrons que la diversité des langues est une richesse pour les cultures et pour l'humanité. Enfin, nous nous demanderons si l'on peut concilier les deux, c'est-à-dire avoir une langue universelle tout en préservant la diversité des langues. Par exemple, l'anglais est devenu une langue universelle dans le domaine des affaires et de la science, mais cela n'a pas empêché la survie des langues minoritaires et la préservation de la diversité linguistique.