Peut-on donner sans retour ?

Bien sûr, je vais suivre la méthode que vous avez fournie pour créer une dissertation sur le sujet "Peut-on donner sans retour ?". Voici le plan détaillé de la dissertation :

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Peut-on donner sans retour ? Si l'on suppose qu'effectivement donner signifie offrir quelque chose de manière désintéressée, alors cela implique que le donateur ne recherche aucune contrepartie en retour. Au contraire, si on nie qu'effectivement donner implique une absence totale de retour, cela a pour conséquence que le don peut parfois être motivé par des attentes cachées de gratitude ou d'avantages futurs.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, on peut donner sans retour, puisque le concept de don évoque généralement un acte altruiste, dénué d'intérêt personnel. Donc, par définition, il semblerait que le don puisse être pur et désintéressé, sans aucune attente de contrepartie. C'est la doxa courante.
Cependant, à première vue, on peut aussi soutenir que non, on ne peut pas donner sans retour. Il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les êtres humains, même lorsqu'ils donnent de manière altruiste, éprouvent un sentiment de satisfaction ou de bien-être en retour. Par exemple, la simple satisfaction de faire le bien peut être perçue comme une forme de retour. Paradoxalement, on a alors l'impression que même dans le don le plus pur, il y a une certaine forme de réciprocité émotionnelle.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le don peut véritablement être exempt de tout retour, ou bien y a-t-il toujours, même subtilement, une forme de réciprocité émotionnelle ou psychologique qui accompagne l'acte de donner ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier moment, nous explorerons la possibilité du don pur et désintéressé en examinant les arguments en faveur de cette perspective. Puis, nous verrons que même dans les actes les plus altruistes, il y a souvent des retours psychologiques ou émotionnels, ce qui remet en question l'idée du don sans retour. Enfin, nous nous demanderons si la recherche de pureté dans le don devrait être l'objectif ultime, ou si une forme de réciprocité émotionnelle peut être bénéfique pour les relations humaines et la société dans son ensemble.